La forêt tempérée

La forêt tempérée, aussi appelée forêt mixte, est un écosystème caractérisé par la présence majoritaire d’arbres caduques qui perdent leur feuillage lors de la saison hivernale. Ce processus permet la fertilisation des sols par la dégradation des feuilles. 

La luminosité et la température varient en fonction des saisons, et le climat est tempéré – les étés sont plutôt chauds et les hivers doux et humides. Les précipitations y sont abondantes et régulières. On trouve des forêts tempérées en Europe, au nord de l’Asie, en Amérique du Nord

On distingue différents types de forêts tempérées :

  • Les forêts tempérées décidues dont les arbres sont à feuilles caduques. Elles sont composées d’une strate arborée, d’un sous-étage d’arbustes, d’une strate herbacée et de mousses et lichens couvrant les sols ;
  • Les forêts tempérées sempervirentes ou forêts mixtes, qui comprennent des conifères ;
  • Les forêts tempérées humides ou ombrophiles.
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Faune et flore de la forêt tempérée

La flore de ces forêts dépend du climat. Ainsi, le climat océanique favorise le développement des chênes, tandis que le climat continental entraîne la croissance des hêtres, et les conifères croissent dans les régions plus froides.

La faune des forêts tempérées est riche, et son développement est favorisé par une nourriture abondante et variée. La dégradation des débris végétaux (feuilles, écorces, bois) offre un abri pour les insectes. Par ailleurs, ces forêts comportent divers oiseaux, des invertébrés (mollusques), des grands mammifères (ours, loups, renards, cerfs, sangliers) et des petits mammifères (écureuils, mulots, castors, ratons laveurs). Les forêts tempérées de conifères abritent une quantité plus restreinte d’espèces, dont des chevreuils, des écureuils, des mésanges, des grizzlis et des aigles.

En Europe au Moyen-Âge, les forêts tempérées ont largement été déboisées pour faire place à des terrains agricoles. De nos jours, des politiques de gestion des forêts plus durables permettent de limiter l’impact des activités humaines sur ces écosystèmes.